Le pays d’IKEA : bienvenue en Suède !
On a la chance d’avoir un pré-fabriqué au top, pour notre premier brin de toilette de chat (miiiiiiaaaaaaaaouuuuuuuuuh !!!). Mine de rien, les kms défilent sans avoir encore pu se doucher une seule fois donc ma foi un lavabo et un miroir nous mettent en joie 🙂 Aller hop, presque tout beaux, on quitte ce petit port, un dernier coup d’oeil au ponton et on décolle vers… la Suède !
Entre-temps, Clem a trouvé quelqu’un via Couchsurfing pour nous accueillir à Oslo ce week-end. On ne sait pas grand chose de lui, si ce n’est qu’il à un profil artiste 🙂 On file au Liddl danois, la rue d’à côté, pour lui trouver une bouteille de vin. Ah oui, on notera que les Liddl danois ont une certaine classe ma foi. Evidemment comme deux naïfs, on a mis 10min à se rappeler que les prix n’étaient pas en euros mais en couronnes danoises… Oui, oui, bah oui.. Bref, armés de la bouteille de vin (grecque, car c’est plus drôle), on repart fièrement dans notre maison mobile. C’est fou ce qu’on s’y sent chez nous. Une petite bu-bulle à grosses roulettes. On commence à avoir des idées de déco intérieure… L’effet IKEA sans doute (mouhahaha).
En route, nous traversons le Danemark, un pont, sous un super soleil, l’eau partout, les paysages qui changent petit à petit, encore. Un second pont, de fou, parait-il nous attend, pour arriver en Suède. Plein d’espoir, l’oeil de Lynx à mes côté installe la cabine CIA : GPS (2 au cas où on loupe Copenhage – hum- !), la gopro, la 360, l’appareil photo, le portable, on se tâte à louer un drône, bref on est à fond.
Et puis, THE deception, passé Copenhage : la pluie ! Tous ces espoirs de Spielberg qui s’étiolent… Mais bon nous voilà en Suède, la frontière est payante, ok, ok, chère, ok, ok mais Ikéa n’est pas loin pour ne rappeler que les étagères Billy peuvent compenser.
A partir de là, j’élis l’autoroute suédoise comme étant la number one de toutes. Les paysages sont splendides, la route est incroyablement zen, au milieu de la campagne infinie, qui laisse peu à peu sa place aux forêts…. On roule moins vite, il y a moins de monde, ca sent bon l’air de la campagne, ca monte, ca descend, c’est facile, c’est beau, c’est doux, les poids-lourds disparaissent totalement de notre côté. Ils ne doivent qu’exporter des Krisprolls c’est pas possible.
Nous arrivons en fin de journée dans un camping à 4000 dollars et nous décidons de ne pas céder à la tentation de la douche, pour nous isoler un peu plus loin. J’en ai un peu plein les pattes à ce moment, mais il nous faut une connexion wifi, donc vaille que vaille, je conduis notre petit chez nous dans la banlieue de Goteborg, à Mölndal en quête d’un café avec la wifi pour pouvoir chercher un endroit où dormir. Bon autant dire que Mölndal n’est pas vraiment the place to be. Une banlieue pas très jolie, pas très pratique non plus, à moitié désertée, et où tout est fichu de façon très bizarre et un peu étrange.
Tandis que l’homme de toutes les situations cherche le nid du logis, je prends enfin la pause pour souhaiter à ma chère et adorable mère tout le bonheur du monde pour son anniversaire, perchée sur mon (déjà) familier volant Volkswagen 🙂 – mais la trahison Renaultienne familiale sera pardonnée, hein dis maman, hein ???- ! Môôôôôman !!!!
Et de fil en aiguille, nous voici à enfin nous reposer au bord d’un lac, à tomber par terre, à deux pas d’une route calme, au pied d’un château. Sans regret donc. On se lavera demain, de toute façon, on adore les lingettes. Un autre van de retraités n’est pas loin. Clem enchaîne les clichés pendant que je savoure cette pause tant attendue. Je sais que la Norvège est à deux pas désormais (à la louche).
Nous sommes là-bas, le cadre est magnifique, le van est hyper agréable à conduire, il fait beau et frais, je suis vidée par 600 kms de route, Clement crapahute derrière son objectif, je cuisine dans un coffre des pâtes, on va manger dedans entre la brosse à dent et le convertisseur de volts, je ne me suis pas lavée depuis 4 jours, mais je suis à ce moment là, la plus heureuse du monde.